Aux commandes de ce projet, il n’est pas question de mecs mais plutôt de filles. De deux djettes qui en ont dans le sac à main et qui vous le montrent, sans prétention. Animées par la volonté commune de faire danser la foule sur leurs dernières trouvailles, elles dérouleront leur attirail électro, rock indie, pop. Girly hits, Fendant power!
Bifteck, Currywurst, côte de boeuf, carpaccio de bresaola, côtelette de chevreuil, jarret de porc, sirloin steak, paté de foie, rognons de veau, civet de marcassin, rib-eye, racks d’agneau, tagliata di manzo, coppa corse, entrecôte de cheval, cochon de lait, ćevapčići, filet de boeuf wellington, merguez, tartare de cerf, polpette, Bündnerfleisch, bavette aux oignons, chipolata, longe de veau, tofu.
En 3 albums, Sim’s s’est construit une identité forte dans le paysage musical Suisse, réunissant autour de lui des musiciens expérimentés, le «rap» de Sim’s ne trouve pas sa place dans une catégorie, un classement. Un groupe de rock qui fait du rap ? Un groupe de rap qui fait du rock ? Dans tous les cas, un artiste qui saisit son époque et la transcrit sur du papier, puis la partage avec 5 musiciens pour en faire de la musique, au-delà de toute étiquette.
Dans La Tente a traversé la Sarine pour venir nous livrer un bon vieux rock comme on aime. Comment rester indifférent à des Lucernois se réclamant d’influences diverses et variées, sautant çà et là du grunge à la new-wave et un chouia de punk, le tout dans une ambiance définitivement eighties et nineties? De la musique pour cœurs ivres, voilà comme ils se définissent. Tout le charme qui se dégage de ce groupe est probablement la conséquence directe de leur petit côté vintage volontairement désuet. On adore.
Fondé une nuit à l’occasion d’une rencontre fortuite sur les quais de Seine entre cinq musiciens, Twin Arrows sort son premier album en 2012 à la Boule Noire à Paris. Aussi bien influencé par le sens narratif des grands conteurs comme Tom Waits et Nick Cave que par l’énergie enthousiaste d’un Jack White, Twin Arrows impose un blues-rock sauvage et efficace, plongeant l’auditeur dans un paysage incantatoire et cinématographique. Sans concessions, sincère, le groupe séduit sur scène par l’énergie déployée et par la grâce d’une chanteuse envoûtante.
Twin Arrows prépare actuellement un second album. Sortie prévu pour Février 2015.
Réglons la chose d’emblée : Chloé Mons est bien plus que la dernière compagne de Bashung. Artiste incroyablement entière, libre et instinctive, elle s’est imposée par son obstination et la puissance déstabilisante de son travail. Explorant des territoires musicaux peu éclairés par les néons du marketing, elle préfère les sonorités noires, entre le sud de la Louisiane et l’Afrique mystique.
Helldorado évoque la sensation d’un soleil brûlant sur votre cou, le sable qui craque sous la dent, un goût salé sur les lèvres, un doigt tremblant sur la gâchette d’un Colt 45, des vautours volant dans un ciel bleu-blanc, un double whisky dans un estomac vide, et l’odeur du bacon, des haricots, de la poudre, du cuir et de la sueur.
Dirty Sound Magnet c’est le rock. À l’état pur. Ou du moins l’un de ses nombreux visages. Celui de la richesse mélodique, de l’intelligence harmonique, de la recherche du voyage et des émotions, mais surtout du plaisir de jouer et d’écouter. Quatre musiciens accomplis combinent leur vigueur et leurs influences. Ils créent une musique qui puise sa force dans les sources du bon vieux rock’n’roll, mais qui attire les déferlantes de tous les styles pour les faire fusionner dans un genre novateur. Le résultat n’est autre qu’un rock redoutable.
Entre le rock et l’electro, l’art et le non-art, l’amour et la haine, les chats et les chiens, la vie et la mort… voici les Scribblers duo composé de Luz (Charlie Hebdo) et de Kid Chocolat… Hey waitress! Give us your worst cocktail
“Sorti ce printemps, le premier album du jeune quartet argovien mérite que l’on y revienne. Envolées postrock, arrangements tendus, mélodies tortueuses et lancinantes, son très ample et voix envoûtante: The Heavy Sea est un disque obsédant, à la fois fabuleusement sombre et formidablement lumineux, qui a le mérite d’évoquer le meilleur du rock américain mais sans jamais jouer la carte de la référence évidente.” L’Hebdo
La musique de The Temperance Movement est un riche mélange d’harmonies soignées, un rock laconique et terreux qui se situe quelque part entre les Stones et les Black Keys. Après un premier EP, les cinq Anglais trouvent rapidement leurs fans grâce à leur présence scénique et à l’efficacité de leurs chansons. Le groupe entame très vite une tournée à travers le Royaume-Uni et s’envole pour une quinzaine de dates en Suède. En septembre 2013, un premier album éponyme sort et propulse à nouveau le groupe sur les routes européennes.
Non las des soirées de fin d’années, encore vaillants après un Nouvel-An passé à mixer côte-à-côte, Jambon-Beurre et Saïko viendront tirer quelques cartouches à la Parenthèse le vendredi 3 janvier.
Pour celles et ceux qui en ont encore sous le pied, venez prolonger la fête lors de ce set inédit à la Parenthèse, un duel résolument rock-electro qui mettra à mal vos bonnes résolutions !
Du rock qui se décline ici en acoustique avec ce nouveau projet des ex-membres de MyBand, bien connus dans notre bourgade et au delà. Dans cette configuration dénudée de toute distorsion, les gars mixent anciennes compos et reprises revisitées avec énergie et toujours la coolitude légendaire qui les caractérise.
Après le Paléo et le Jval, Evelinn Trouble revient nous présenter son quatrième album solo “The Great Big Heavy”. Rendant hommage au rock des années 1960, la jeune zurichoise n’hésite pas à sortir des sentiers faciles: elle enregistre ses morceaux en live au moyen d’un magnétophone analogique. Pop, rock psychédélique, blues, Evelinn Trouble surprend sur scène en offrant des performances sauvages et électrifiées. Son dernier clip témoigne de cet état d’esprit.
Dans le circuit depuis l’âge indécent de 16 ans, d’abord avec son premier groupe girly grunge power Skirt puis avec son projet Kassette, la Fribourgeoise Laure Betris est au rock suisse ce que le verre de rouge est au repas. Une nécessité. Elle ressort du bois en 2013 avec un troisième album sombre et tranchant enregistré sous la houlette de Christian Garcia (Velma, Meril Wubslin) et avec des musiciens triés sur le volet. On retrouve l’infatigable Sacha Ruffieux, Michel Blanc (Honey For Petzi, Bombers, Polar) et Nicolas Pittet (Moonraisers, Marc Aymon). De cette fructueuse collaboration résulte onze morceaux épurés où le minimaliste et les mélodies cèdent parfois la place à un déluge de distorsion.
Suite au très remarqué “Misunderstanding”, le duo a signé son deuxième album “Transparency”, sous la houlette de Christophe Calpini. Entre rock engagé et pop dilettante, 12 titres qui invitent à la R-évolution intérieure, à l’unité, au besoin de transparence. L’écoute de ce disque nous sort des schémas de la musique formatée actuelle, on voyage dans un univers original et authentique.
Formé à Hambourg en 2009, Tusq est un groupe qui affiche des références musicales telles que Soudtrack Of Our Lives ou Motorpsycho dans leur période pop. Sans pour autant céder aux excès d’excitation et au défoulements forcenés, il produisent un pop rock punchy et très mélodique. Un premier album sorti en 2010 les propulse déjà sur une tournée qui passera notamment par l’Amérique du Sud et la Russie. Leur dernier album porte le nom de la petite île finlandaise sur laquelle ils l’ont enregistré, « Hailuoto », et les revoilà aujourd’hui sur la route européennes pour le défendre.
Vous avez sûrement déjà dandiné sur un de ses sets groovy puisque DJ Phil est un habitué de l’Usine à Gaz. Ce passionné de musique est équipé d’une collection de vinyles impressionnante, comprenant de nombreux collectors et autres disques rares. Grâce à une culture musicale très riche, il réalise des sets polyvalents entre funk, soul, jazz, hip hop old school et house.
Après avoir fait planer les esprits avec une folk douce dans le groupe Zorg, deux de ses protagonistes reviennent, fûts saillants et guitares grinçantes. Aujourd’hui Zorg s’est métamorphosé en John Dear. Dans son bleu de travail, il bouffe du cambouis et recrache un dirty-blues qui donne tout son sens à l’adage « Le calme avant la tempête ». Entre Seasick Steve et les Black Keys.
Ce jeune homme, Fergus Miller de son vrai nom, nous vient de Melbourne. Attiré par la musique noise lo-fi d’une période qui l’a vu naître, il enregistre son premier album à la maison, en jouant tous les instruments lui même. Signé chez Spunk Records, le plus gros label indé australien, sa musique se rapproche de Teenage Fanclub ou de Yuck et Beach Fossils pour citer des groupes plus récents. On retrouve aussi un peu d’Elliot Smith et de Bradford Cox dans sa voix. Un garçon à suivre.
DJs Sophie Morceau et chvx, du Romandie, viendront s’encanailler à La Parenthèse le temps d’une soirée, et faire partager à l’aimable assistance leurs coups de coeur dansants des 50 dernières années, des Beatles à Savages et des Stooges à Light Asylum. Histoire de rappeler qu’on peut aimer l’indépendant festif aussi bien que les scies à dancefloor, sans devoir y laisser sa dignité artistique.
Les cinq bernois de Yokko ont déjà bien roulé leur bosse avant même de sortir leur premier album. Grâce à de nombreux concerts, ils ont acquis une petite renommée outre-Sarine. Aujourd’hui, le bébé est là, prêt à être défendu sur tout le territoire. Une musique pop fédératrice et puissante qui rappelle Kings of Leon.
Véritable vivier de groupes de qualité, la Belgique nous envoie un de ses poulains. Ça tombe bien, à (La Parenthèse) on en raffole. Depuis 10 ans, Driving Dead Girl traîne sa carcasse sur les scènes belges et européennes avec notamment une participation au festival de Dour et quelques belles premières parties dont Black Rebel Motorcycle Club ou The Black Keys. Aujourd’hui ils viennent défendre leur dernier album fraîchement sorti en avril. Du rock garage énergique à la mécanique bien huilée.
Deja vu se réinvente avec « Leptis Magna », un troisième album rock aux accents sixties et psychédéliques, mais pas seulement. La pop enlevée et faussement candide de « Derniers pas sur la lune » côtoie quelques escales plutôt fougueuses (« Cauchemar climatisé ») sur un LP où le groupe, fidèle à son esthétique première, s’affirme en Français sans jamais trahir sa musicalité, sa singularité et sa mélodicité (osons les néologismes!). La liberté de ton est totale, l’énergie sur scène est palpable.
Son : http://youtu.be/Hj3YaLfjuGU
Site : http://www.dejavurock.fr/
Propofol propose des rafales de sons et de textures électroniques, du pop-rock-électro ultra-dynamique accompagné de textes francophones très imagés. La « Révélation pop-rock du MEG 2011 » se démarque en spectacle par une complicité et une énergie sans retenue. Leur premier EP éponyme présente 4 titres variés démontrant un charmant kaléidoscope de ce que la formation peut offrir.
Les 4 musiciens du sud de Londres proposent un rock indie qui se veut positif, histoire de faire un pied de nez à la morosité ambiante. Ils viennent défendre leur premier opus fait maison et mixé par Adrian Bushby, l’un des impresarios qui comptent en Angleterre. Teintée de pop, leur musique indie rock a fait un passage remarqué lors des BRIT Awards 2012.
La relève genevoise est peut-être à portée de moustache avec ce club des cinq nouvelle génération. Ils reviennent en terre vaudoise avec leur nouvel album, Sitting On Your Face.