Chromb! (FR) – Jazz noise

Chromb

Ça fait dix ans, cinq albums et beaucoup de concerts que CHROMB! fait du CHROMB! Et du CHROMB!, c’est de la musique. Le groupe est piloté à quatre têtes, propulsé par une imagination débordante, alimenté électriquement et imperméable à la classification. Parfois c’est le jazz qui serait sa maman puisqu’en photo, CHROMB! lui ressemble, parfois ce serait le rock puisque c’est vrai que ce n’est pas complètement faux. Ce qui définit CHROMB! c’est surtout l’élasticité, une dévotion à la fois à la mélodie et au boucan, et aussi une certaine obstination à continuer d’inventer des morceaux de musique imprévisible.
Le nouveau disque de CHROMB! s’appelle CINQ parce que c’est un très joli prénom. Comme souvent chez CHROMB!, il est construit comme une succession a priori incohérente d’atmosphères contraires : on y charge les pistes de danse d’absurdité, on y croise des mélodies trop jolies pour être vraies, des voix de tête et des hurlements, parfois c’est une chanson, parfois non, c’est en tout cas généreux et sincère.
Ce qui caractérise cet album, c’est peut-être sa manière d’aller à l’essentiel, de tenter de perdre l’auditeur sur des lignes droites.

CHROMB! (FR) – Jazz Noise

chromb01

CHROMB! fait du rock sans guitare (ou jazz à distorsion) à destination des adultes émotifs et des enfants sauvages. Musique de chambre capitonnée, sauvage et subtile. Après avoir sorti deux albums en 2012 et 2014 (illustrés par Benjamin Flao) CHROMB! tente vaillamment de conquérir le monde par le truchement de récitals donnés en France, en Espagne, en Italie, en Belgique,  au Burkina Faso… dont quelques uns en première partie de stars plus ou moins internationales (Deerhunter, Young Marble Giants, The Oscillations, Magma, ONJ, Steve MacKay…), et d’autres dans des festivals si prestigieux que c’en est effrayant  (Dancity Festival, Riddim Collision, À Vaulx Jazz, Jazz à Ouaga, Rock in Opposition, Jazz à Luz…).

FACEBOOK  /  BANDCAMP