( ) La Parenthèse

Dirty Deep, c’est d’abord Victor Sbrovazzo, digne héritier des grands noms du delta blues (Son House, John Lee Hooker…) qui décide, fort de l’exemple de Scott H. Biram, de créer son propre one-man band en 2011. Révélé par le Binic Folk Blues Festival, il parcourt les routes d’Europe et d’Amérique du Nord, accompagné de sa guitare,de son harmonica, et de sa farouche volonté de transformer sa route en chemin de liberté au rythme d’un blues instinctif, brut et sans concession.

Dirty Deep a depuis muté en trio, rejoint en 2013 par Geoffroy Sourp (Batterie) et en 2015 par Adam Lanfrey (Basse). En 2023, Dirty Deep sort son sixième album “Trompe L’oeil”,une occasion tout trouvée pour reprendre la route et répandre la bonne parole.

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D’habitude, l’addition ne marche pas. Mettez trois individualités balèzes dans le même groupe, et patatras ! Sur le papier, ça le faisait. En vrai, point du tout. L’histoire du rock grouille d’exemples d’associations décevantes. Les Gatillos font mentir les statistiques. Et
chavirer nos oreilles. Et saigner nos cœurs. Voilà donc Monney B, Pierre Omer et Fred Raspail, trois figures respectées et inspirées, qui ont tricoté séparément des choses formidables aux rayons blues, chanson, swing ou rock’n’roll. Leur addition épate, dans un registre neuf et familier à la fois, aux grooves d’hier et aux sons d’aujourd’hui, aux mélodies adhésives et aux mots affutés.

Entre twists électro et rengaines brechtiennes, balades moites et rocks crépusculaires, leur deuxième album passe un nouveau cap. Le son s’est enrichi, l’inspiration s’est étoffée. C’est kaléidoscopique et cinématographique, drôle et dansant. C’est ce qu’il nous faut. Au fait, les Gatillos ne signifie pas les petits chats – c’est de vieux matous mal léchés dont on parle ‐, mais les Gâchettes. Et la poudre, ces trois‐là savent la faire parler.

Photo Elisa Omer

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20 ans déjà que les cinq complices de Climax balancent avec ferveur et ironie leur rock sauvage et décalé. Enfants illégitimes de Franz Ferdinand et Philippe Katerine, ils jettent toutes sortes de pavés dans la mare des tendances, conjuguant allègrement flûte traversière et gros amplis, vocoder et guitares graisseuses, pour livrer une musique baroque et sans complexes, profonde et déjantée.

Début 2023, ils livrent «Sentimental», leur cinquième album: dix titres essentiellement en français, passant du rock à la soul, de la pop-disco au hard blues teigneux.

Dans la foulée, apôtres infatigables d’un univers musical à haute teneur scénique, ils remontent sur les planches.

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Powershake est un quartet explosif qui distille un mix détonnant de dirty boogie, surf, honky tonk blues et roots garage à l’énergie puissante et contagieuse!
Après « Go Wild », sorti en 2018 et un bon paquet de dates sous le bras, ils reviennent avec un tout nouvel opus intitulé « So Fa So Good » !!!!

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Gipsy Rufina (IT) – folk / dirty blues

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Sayswho (CH) – funk backbeat

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Power Shake (BE) – Dynamite Blues Boogie Band

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Degurutieni is a collision of soulful raspy vocals, junk roots, toys,horns, electric guitars and industrial rhythms.

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“Left Lane Cruiser est de retour avec un nouvel album à l’énergie sans précédent. Retour au format originel et ultra efficace du duo pour Claw Machine Wizard après Dirty Spliff Blues (2015) en trio. Guitare slide, chant et batterie pour ces junkies du blues, ces accrocs du R’n'B qui ne sortent des sentiers battus que pour tremper leur fesses dans des marais poisseux. Faut dire que ça donne chaud le rock’n'roll quand on est habité comme le sont ces deux gars. Faut voir comment ils se fringuent : jean, casquette, chemise à carreau… Des bucherons à l’américaine, brutaux et rustiques, vous trouvez ça cliché ?”

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C’est un blues tantôt brutal, tantôt chaloupé qui rythme ses pas, ainsi que les nôtres dans un même mouvement aussi essentiel que celui de marcher, celui d’avancer. Chloé Mons se fait mémoire de cette musique noire américaine, venue de très loin de l’autre côté de la mer, des marécages de Casamance et de Guinée Bissau se confondant avec les bayous de Louisiane.

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“If Bukowski was to join a band of our time I think it’d be this one. The vocals remind you of Tom Waits or Johnny Cash, while the guitars have the same drive, as Jack White’s or the Black Keys do, only much dirtier. Plus there is a very strong folk element to it, which makes it just that much more intriguing and a bit poetic, whilst never losing its energy. The kind of music you imagine Jack White would cream his pants over.” MusicNTing Blog

“…a ferocious, belly-deep sound, but somehow tender with it.” The Guardian

“…a beautiful noise that at once grips and beguiles, as befits a natural-born storyteller.” The Quietus

“The bluesy rock ‘n’ rollers’ new track is a recklessly fuzzy garage tune.” The Independent

“…a searing, soulful touch, an oasis of calm amid the torrent of noise” The Times

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Parlor Snakes écrit une lettre d’amour vénéneuse à un rock’n'roll explosif. Pour leur deuxième album, le groupe a choisi d’enregistrer à New York avec Matt Verta Ray, au NYHED Studio. Connu pour avoir enregistré et produit parmi les meilleurs groupes et musiciens underground New Yorkais, et pour son parcours musical personnel avec Speedball Baby et Heavy Trash, Matt Verta Ray était un choix évident pour Parlor Snakes.

Les chansons évoluent entre garage crasseux, blues punk et des ballades plus sensuelles et lentes. On peut y entendre les échos flamboyants des groupes New Yorkais précédemment passés au NYHED. The Velvet Underground, The Ramones ou même Suicide, avec un peu des Stones dedans, voilà pour les influences.

Par moments , la voix puissante d’Eugénie Alquezar cherche à vous déchirer le cœur, à d’autres, douce et sensuelle, elle s’amende et apaise. La section rythmique, solide colonne vertébrale du groupe, laisse à la guitare toute sa mesure pour apporter grincements, fuzz et jaillissements rock.

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Réglons la chose d’emblée : Chloé Mons est bien plus que la dernière compagne de Bashung. Artiste incroyablement entière, libre et instinctive, elle s’est imposée par son obstination et la puissance déstabilisante de son travail. Explorant des territoires musicaux peu éclairés par les néons du marketing, elle préfère les sonorités noires, entre le sud de la Louisiane et l’Afrique mystique.

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C’est sur les bancs d’école qu’Irina et Stéphanie, les deux chanteuses du groupe « Elynn the Green » se rencontrent. Tout en grandissant, elles imaginent ce personnage dont le groupe porte le nom, Elynn. Leur univers enchanteur et féerique évoque des contes et récits issus du plus profond de leur imagination. La douce voix d’Elynn raconte un monde de légendes, de rêves et de terres lointaines à découvrir. Les mélodies issues des différentes origines et influences des musiciens sont une invitation au voyage et à l’oisiveté. Acoustique, Intimiste, touchante, la musique du groupe saura vous séduire et vous emmener vers d’autres contrées.

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Dans le cadre du Festival Visions du Réel

Toujours fourmillant d’idées, Mathieu Poulain célèbre en grandes pompes le retour sur disque de son projet Oh ! Tiger Mountain, avec The Start of Whatever, deuxième LP (après Sings Suzie) toujours marqué par des ambiances kaléidoscopiques et une vague d’enthousiasme contagieux. En songwriter et poète rêveur, ses chansons capturées sur le vif, tels des polaroïds de paysages dansants, se rapprochent d’une épopée béate en compagnie des Beats, de Lee Hazlewood et Brian Wilson. Les références à la pop anglaise des sixties, la surf, le blues et la folk croisent et côtoient cumbia, dub et reggae, jusqu’à transmuter par une alchimie dont seul ce crooner 2.0 aurait la recette pour rendre tout cela évident.

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David Lynch rencontre Tom Waits par l’intermédiaire de Tim Holehouse, artiste de Plymouth à la voix rock et à l’univers barré!

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Il est un des joyaux de la scène alternative helvétique. Sous ce pseudo se cache Fabian Sigmund, un Zurichois à l’allure frêle et sympathique qui triture le blues avec génie. Avec sa voix cristalline et son doigté guitaristique impressionnant, il transcende le genre en lui apportant une touche psychédélique et des passages parfois bruitistes, souvent crasseux. Si vous l’avez manqué au Paléo cette année, c’est l’occasion de vous rattraper.

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On les a déjà vu dans le caveau avec d’autres projets (Hell’s Kitchen, Monney B…) et ca tombe bien qu’ils y reviennent à nouveau. Le DFSS aime tous les genres de musiques: l’archéo blues, le blues vintage et le proto-boogie. Plus éclectique, ya pas.

Site https://www.facebook.com/pages/Le-Delta-Freaks-Sound-System-DJ-Set/339887232769906

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